Test Sony Xperia 5 II : un concentré de technologie

Il existe un incontournable dans l’utilisation des objets connectés et de la domotique, avoir un smartphone, car tout se passe, ou beaucoup de choses, par des applications et un assistant vocal en direct. Même si un appareil basique peut faire le travail, pourquoi ne pas se faire plaisir ? Surtout si vous vous en servez pour écouter de la musique, regarder des vidéos en streaming, faire des photos, ou encore jouer. Nous avons donc cherché pour vous un smartphone permettant d’allier tout cela, afin de faire de vous un geek encore plus geek, un David Lynch en herbe… Et nous avons choisi le Sony Xperia 5 II embarquant 3 objectifs photo 12 MPx, audio Hi-Res, 128 Go de stockage interne, 8 GO de RAM, double SIM hybride, un processeur Qualcomm® Snapdragon™ 865 et prenant en charge la 5G ! Xperia vient d’ailleurs du mot expérience. Pour 899€, quelle sera-t-elle ?

Sony Xperia 5 II - Téléphone portable | Design compact | Écran 21:9 CinemaWide™ | Eye AF en temps réel - Noir
Sony Xperia 5 II - Téléphone portable | Design compact | Écran 21:9 CinemaWide™ | Eye AF en temps réel - Noir
899,00€
324,50€
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Prix Amazon au : 21 novembre 2024 22 h 30 min

Sony Xperia 5 II : unboxing et prise en main

Pour la petite histoire, Sony s’appelait Totsuken à sa création en 1945 et était spécialisé dans la production de transistors radio. C’est pour arriver sur le marché anglosaxon que la firme de Tôkyô a pris le nom de Sony (du latin sonus, le son) en 1958. Elle se développe à la même période en fabriquant des TV et des Hi-Fi. Création du Walkman en 1979, du lecteur de CD portable en 1984, du DVD en 1986… C’est en 2001, avec Ericsson, que Sony lance son premier téléphone portable. Mais c’est en 2011 que la marque de téléphone devient Sony Mobile Communication et non plus Sony-Ericsson. Le Xperia S, premier du nom sort en 2012.

Le Sony Xperia 5 II, version améliorée et plus compacte du 5, est sorti en octobre 2020 en France. Fidèle à son positionnement prémium, le smartphone est livré dans une boite blanche, épaisse, compacte et s’ouvrant par le dessus. Elle est relativement sobre mentionnant juste le nom et le type du produit, en impression glacée. C’est vrai que les téléphone sont très souvent proposé avec ce type d’emballage. Tenu fermée par deux pastilles collantes, enlevez la partie supérieure pour avoir accès à votre précieux.

Bien posé sur un cartonnage, vous avez un accès direct au Sony Xperia 5 II. Sous le téléphone, vous trouverez les guides de garantie, de démarrage et de sécurité.

En enlevant le support de carton, vous accéderez à vos accessoires :

  • Un chargeur secteur 5V à 12 V, 15 à 18 W
  • Un câble USB-C pour charge rapide
  • Des écouteurs filaires « Kit main libre » comme le demande la réglementation Française. Ne vous attendez pas à en faire quelque chose de dingue, la qualité est basique, à mille lieux des Sony WF-1000XM3

Regardons de plus près le téléphone. La première impression qui s’en dégage est l’aspect qualitatif du produit.
Nous avons testé la version noire (il en existe aussi en bleu et en gris) et autant dire qu’elle est très réussie. Contrairement aux concurrents qui font des téléphones de plus en plus gros, Sony reste sur des appareils compacts mais malgré tout lisibles. Un bon compromis entre une qualité d’affichage, des performances haut de gamme, de l’endurance et un encombrement réduit. Comptez en effet 158 x 68 x 8 mm pour 163 grammes. Sa forme arrondie fait qu’il est très facile à tenir et manipuler à une main (ou presque). Hormis le pourtour, vous êtes sur 100% verre. Pour un minimum de solidité, c’est du Gorilla® Glass 6 de chez Corning®. C’est le plus résistant du marché concernant les chutes (environ une quinzaine de plus d’un mètre), mais en revanche pas de nouveauté sur les rayures. La contrepartie est un appareil qui aura une tendance à glisser… et des traces de doigts qui vont s’inviter.

Quand il est éteint, l’écran est d’un noir profond, en raccord parfait avec l’arrière. Arrière sur lequel vous trouverez non pas un ni deux, mais 3 objectifs photo, un flash, une zone NFC et le logo SONY. Les objectifs sont en légère surélévation par rapport au reste de l’appareil. Attention, donc, si vous le faîtes tomber à plat. Vous avez sur l’avant un capteur frontal et c’est tout. L’écran prend la quasi-totalité de l’espace disponible ce qui vous fait un écran 21 : 9 CinemaWilde de 6,1 pouces. Ce type de format est 1/3 plus large que les écrans en 16 : 9.

L’esthétique est une réelle réussite. En est-il de même pour les boutons physiques ? Pas vraiment. Vous avez sur la tranche gauche la zone de cache double SIM hybride. Soit vous mettez deux nano-SIM, soit une nano-SIM et une micro-SDXC (jusqu’à 1 To). Chose intéressante, ce cache s’ouvre avec le doigt, pas besoin d’un trombone !

Sur le dessus, vous avez une prise jack 3,5 mm alors que vous trouverez la fiche USB-C sur le dessous. Ce qui d’ailleurs nous fait émettre quelques réserves sur l’IP 65/68 qui ne sera valable que si les ports Jack et USB sont hermétiquement fermés. Autant dire que s’il tombe dans la piscine, c’est cuit.

Là où les choses se gâtent, c’est sur la tranche droite. Sony a décidé d’y mettre tous les boutons, à savoir :

  • Les boutons de volume : en appuyant en haut, vous augmentez, en appuyant en bas, vous baissez.
  • Le bouton marche / arrêt : c’est en fait un capteur d’empreinte digitale pour votre pouce. A la première mise en utilisation, vous devrez faire reconnaître votre pollux sous toutes les coutures. Ensuite, présentez-le sur la tranche du téléphone, sur le bouton, et ce dernier se déverrouille. Un appui long sur le bouton ouvre un menu pour faire une capture d’écran, éteindre, redémarrer ou lancer un appel d’urgence.
  • Un bouton assistant vocal : le principe est simple, appuyez dessus, cela ouvre Google Assistant. Attention, ce bouton n’est pas paramétrable. Si vous désactiver G.A. pour mettre un autre assistant comme Alexa, vous aurez un message vous demandant de changer les paramètres. C’est dommage et fait redondance avec le fait de faire un appui long sur le bouton virtuel accueil.
  • Un bouton appareil photo : appuyez dessus, cela va ouvrir le mode prise de vue. Si vous êtes déjà en mode prise de vue, vous pouvez prendre la photo grâce à ce beaucoup, surtout avec l’application photo pro.

Vous l’aurez compris, tous les boutons sont du même côté, certains font redite et celui pour l’appareil photo est bien trop bas, ce qui fait qu’il n’est réellement utilisable qu’en mode paysage. C’est dommage, ça gâche un peu l’utilisation.

Concernant le système d’exploitation, nous sommes sur Android 10 et avec surcouche Sony très légère. Nous n’allons pas entrer dans la présentation de l’interface, mais elle est très proche de celle des téléphones sans ou avec peu de surcouche. En revanche, on peut lui reprocher un menu (celui à étirer par le bas sur l’écran d’accueil) bien trop chiche. Vous n’avez que 12 raccourcis possibles et ceux proposés ont un intérêt limité (pas de prise vidéo de l’écran, de mode vibreur, de lampe torche, …). C’est dommage.

Il en est de même pour l’interface d’une manière générale, très sobre. Faites glisser l’écran vers le haut pour accéder à l’ensemble de vos applications. Vous pouvez malgré tout en mettre sur les pages d’accueil et en dossier. On aurait attendu quelque chose d’un peu plus puissant ou du moins différent que la base d’Android 10, les possibilités de personnalisation étant assez limitées… Vous pouvez malgré tout choisir Amazon Alexa en assistant vocal par défaut si vous le souhaitez. Mais attention, comme annoncé, cela ne fonctionnera pas avec le bouton physique.

La prise en main est relativement simple. Lors de la première mise en service, il vous sera demandé vos identifiants Google afin de configurer automatiquement Gmail et autres applications de la firme. Il y a quelques applications préinstallées de la part de Sony comme Call of Duty, Photo Pro, Camera Pro, la suite bureautique Google… Avec ses 128 Go de mémoire (dont 19 Go pris par le système), vous aller pouvoir en télécharger quelques-unes. Ce qui est plaisant, c’est la fluidité de la navigation entre les menues et d’une application à l’autre.

« le Sony Xperia 5 II est compatible avec la 5G et le Wi-Fi 6 » Les Alexiens

Niveau batterie, Sony a vu grand et c’est tant mieux. Vous avez droit à une capacité de 4000 mAh vous permettant sans aucun problème de tenir une journée entière sans recharger. Par exemple, en 1H30 de jeu Call Of Duty, 22% de batterie ont été consommés, ce qui est relativement convenable. 1H30 de streaming vidéo HD vous en coûtera 7% environ. Pour une utilisation basique (internet, réseaux sociaux, …), c’est facilement plus de 2 jours de durée de vie. A noter que la batterie n’est pas amovible. Si vous avez besoin d’un boost rapide, en 30 min, vous pouvez la charger de 50%.

Au niveau connectivité, le Sony Xperia 5 II est compatible avec la 5G et le Wi-Fi 6. Cette dernière version est plus rapide de 40% que la précédente (théorie à 10 Gb/s) et économise la batterie. Même si nous n’avons pu tester ni la 5G ni le Wi-Fi 6 à cause d’un réseau pas encore en place ou de sources non compatibles, la connexion au 4G et la stabilité étaient très bonnes. Le Wi-Fi est aussi relativement stable et vite accroché. C’est donc au quotidien un vrai plaisir à utiliser. Et si vous avez un réseau un peu juste (Wi-Fi), le téléphone va venir se connecter au réseau GSM pour vous permettre de maintenir une connexion de qualité.

Caractéristiques techniques

Dimensions :
158 x 68 x 8 mm, poids 163 grammes
Ecran :
21:9 CinemaWide™ 6,1″
Robustesse :
Gorilla® Glass 6
Résistance à l’eau :
IP 65/68 à condition de bien fermer les connectiques
Mémoire :
128 Go en interne, 8 Go de RAM. Possibilité de mettre une micro SDXC 1to maximum.
Carte SIM :
double nano SIM hybride
Système d’exploitation :
Android 10
Batterie :
4000 mAh, chargement USB C via USB-PD (soit un câble « double USB-C »)
Réseaux :
2G, 3G, 4G et 5G
Connectivité :
Wi-Fi 5 (2,4 et 5 GHz) et 6, Bluetooth 5.1
GPS :
A-GPS, A-GLONASS, Beidou, Galileo
Autre :
NFC
Capteur d’empreinte :
oui

Vous l’aurez compris, les spécifications techniques sont très bonnes : sa mémoire, sa RAM, son écran large et ses connexions simplifiées font du Sony Xperia 5 II un téléphone plaisant à utiliser, fluide et très agréable. Le design est vraiment très réussi même si le fait d’avoir mis tous les boutons du même côté lui fait perdre en ergonomie. Pareil, on aurait aimé une surcouche plus présente, permettant d’apporter plus de valeurs ajoutées et de personnifications à un système d’exploitation parfois un peu chiche.

Sony Xperia 5 II : le son

Les Smartphones servent moins à téléphoner qu’à écouter de la musique, jouer ou regarder des vidéos. Et pour cela, il faut un bon son. En effet, avoir des casques, des écouteurs derniers cris, ou prendre un accès streaming en HD audio si votre téléphone a un son 8-bits ne sert à pas grand-chose. Rassurez-vous, cela ne sera pas le cas avec le Sony Xperia 5 II. En effet, nous avons un appareil fait pour vous faire plaisir, et pas seulement avec des casques. Il a été pensé pour le bon son, dès le début.

Le Xperia 5 II est équipé pour vous restituer un son en Audio Haute-Résolution, avec et sans fil. Il va également prendre en charge et décoder le 360 Reality Audio. Ce système d’enregistrement et de codage vous permet d’entendre tous les différents sons, comme les voix, les chœurs, le piano, la guitare, la basse, et même les sons du public d’un concert dans le champ sonore sphérique de 360°. Mais cela n’est pas encore vraiment répandu et seul Deezer, Nugs.net et Tidal (dont vous avez quelques mois gratuits avec le téléphone) proposent ce type de format. Vous en voulez plus ? Ok. Le Sony Xperia 5 II prend aussi en charge le Dolby Atmos avec tout type de contenu le proposant (musique, vidéo…).

« Musique profonde, détaillée, précise et enveloppante. » Les Alexiens

Le logiciel maison DSEE Utimate est aussi présent. Les fréquences sont améliorées pour recréer des morceaux proches de l’audio haute résolution, une technologie qui fonctionne avec des casques filaires ou sans fil, sur des fichiers en local, mais également avec des services de diffusion musicale.

Bien entendu, pour profiter de ce type de rendu, il vous faut des écouteurs ou casques adaptés. Nous avons testé l’appareil avec le casque Sony WH-1000XM4 et les écouteurs Sony WF-1000XM3, les hauts de gamme de la marque, en écoutant des morceaux en Ultra-HD sur Amazon Music. Le résultat est tout simplement extra. L’Ultra-HD, le DSEE, le LDAC (format Hi-Res Sony), le traitement de la musique par le téléphone et l’ANC du casque vous font vivre une superbe expérience musicale. Musique profonde, détaillée, précise et enveloppante. Cela est aussi vrai, dans une certaine mesure bien sûr, si vous l’utilisez pour jouer. Vous entendrez les ennemies venant de derrière sur Call Of Duty, par exemple.

Il est également équipé d’une prise mini-Jack 3,5 mm et de haut-parleurs stéréo avant. Oui, vous avez bien lu, quand vous écoutez de la musique, jouez ou regardez un film en streaming, sans casque, le son va sortir à droite et à gauche de l’écran. La stéréophonie fonctionne à plein et le rendu est vraiment plaisant. Vous aurez même des sensations de vibrations avec les sons les plus graves. Attention, même s’il est puissant et relativement équilibré, pas du tout étouffé ni métallique, nous ne sommes pas non plus sur une enceinte. Il a malgré tout de quoi vous faire plaisir. D’ailleurs, en streamant une vidéo, vous avez aussi la possibilité d’activer plus ou moins forts des vibrations d’ambiance, vous permettant de « sentir » le film dans vos petits doigts fébriles !

Au niveau du son en communication, le rendu va grandement dépendre du réseau mais également du téléphone de votre interlocuteur. Mais franchement, rien à redire. Son clair, bien distinct et très bonne compréhension de la part de la personne au bout. Pas grand à chose à redire.

Caractéristiques audio

  • Haute-résolution : oui. Audio haute résolution, audio haute résolution sans fil, LDAC
  • Formats pris en charge : AAC-LC (Base complexité, codec de 2003), AAC+ (plus adapté au bas débit binaire, 2003), eAAC+ (forme plus aboutie que l’AAC+, 2006), AAC-ELD (version encore plus aboutie), AMR-NB (format optimisé pour les paroles, 1998), AMR-WB (version améliorée du NB), FLAC (format libre sans perte, utilisé pour le streaming HD, 2001) , MP3, MIDI, Vorbis (format de compression libre), PCM (format non compressé), Opus (format de compression libre), ALAC (format sans perte de chez Apple), DSD (format sans perte pour super CD), format musical 360 Reality Audio
  • Formats d’enregistrement audio : AAC-LC, AAC+, AAC-ELD, AMR-NB, AMR-WB
  • Divers : Prise jack audio 3,5 mm, décodage matériel 360 Reality Audio, véritables haut-parleurs stéréo avant, Dolby Atmos®, DSEE Ultimate, enregistrement stéréo, audio aptX™ HD (utilisé pour l’écoute de musique HD en Bluetooth sans perte de qualité).

Sony Xperia 5 II : le jeu et la lecture vidéo

Nous allons traiter ici deux points complémentaires de l’utilisation d’un téléphone : le jeu et la lecture vidéo. Les deux demandent un écran de bonne qualité et de bonnes prédispositions.

« un téléphone parfait pour le jeu » Les Alexiens

Parlons peu, mais parlons bien, le Sony Xperia 5 II est LE smartphone officiel du tournoi Call of Duty : Mobile World Championship Tournament 2020.

Pour ce faire, Sony a travaillé en collaboration avec Qualcomm® et son Snapdragon Elite Gaming pour avoir un téléphone parfait pour le jeu. D’ailleurs, ce soft est préchargé sur le smartphone afin de vous faire une idée.

Et franchement, c’est une tuerie (le téléphone, pas le jeu, même si…). Vous avez une expérience d’une fluidité impressionnante, des chargements éclairs, une réactivité exemplaire, une visibilité extra large, une qualité d’image et un rafraichissement de l’écran au top ! C’est un vrai plaisir et une vraie claque. Donc autant dire que pour faire tourner Candy Crush, ça devrait le faire.

Mais comment arriver à ce résultat ? Tout d’abord, le format 21 :9 permet d’avoir une vision de jeu relativement large (1/3 de plus que le 16 :9). Mais ça ne s’arrête pas là bien sûr. Il faut également des couleurs et des contrastes de très bonnes qualités. Et là, Sony a vu grand avec un écran FHD+ HDR OLED. Ah oui, c’est bien sûr… Mais c’est quoi ? Le Full HD, c’est du 2520 x 1080 p ou i, soit plus de 2 millions de pixels (petits points) par image. Le HDR (ou High Dynamic Range) est le fait que l’écran va pouvoir avoir une gamme de luminance bien plus étendue, avec des noirs bien profonds et des couleurs claires et vastes. Bref, une image bien plus fournie à la fois au niveau des détails (FHD) que des couleurs (HRD). Donc pour les jeux, c’est top.

« C’est un vrai plaisir et une vraie claque. » Les Alexiens

Mais pour faire tourner tout ça, il faut en avoir sous le capot. Rassurez-vous, il y en a. Le Sony Xperia 5 II embarque un processeur mobile Qualcomm® Snapdragon™ 865 5G. Surnommée « La Bête », c’est le meilleur du marché actuel. Avec huit cœurs (un à 2,84 GHz, 3 à 2,4 GHz et 4 à 1,8 GHz), il est 25% plus rapide et 25% moins gourmand que la dernière génération. C’est grâce à lui que le Xperia 5 II peut gérer la 5G, le Wi-Fi 6… C’est le top actuel !

Et pour les Vidéos ? Ben c’est encore mieux ! Mais on y reviendra. Si vous préférez jouer avec des manettes, le téléphone prend en charge les manettes PS4 et est compatibilité avec la manette DUALSHOCK®4. Sans oublier le Dynamic Vibration System, pour entrer dans le jeu si vous tenez le smartphone.
Sony a également créé l’application « Optimiseur de jeu ».

Cette dernière vous permet de régler :

  • Le mode de jeu : performance, égalité, batterie ou personnalisé.
  • Réglage des priorités : libérer de la RAM, mode compétition, masquer les notifications et les appels (pour ne pas être gêner), désactiver l’adaptation de la luminosité ou des touches divers pour ne pas faire de faux gestes.
  • Type de menu
  • Recherche
  • Capture d’écran
  • Enregistrer la partie.

Cela ne s’arrête pas là, vous avez avec ce Sony Xperia 5 II, une fréquence de 120 Hz voire même 240 Hz ! 120 Hz, ça veut dire que vous aller avoir 120 images qui vont s’afficher chaque seconde ! Cela n’a que peu d’intérêt pour un film, filmé à 24 images par seconde, mais pour les gamers, c’est un passage obligé pour une expérience de jeu optimale. La réduction du flux cinétique va avoir un intérêt pour les vidéos (c’est le flou dû à un mouvement rapide, comme une hélice d’avion par exemple). Avec un taux de rafraichissement à 240 Hz, il sera grandement diminué. Grâce à cela, vous aurez des vidéos avec une image de haute qualité, en 21 :9 (à condition que le film soit en 21 :9, sinon, c’est du 16 :9) et profonde.

En bref, un vrai plaisir lors de nos tests de streaming, aussi bien sur des séries, des animes, des films que des documentaires. On pourrait juste lui reprocher des couleurs un peu froides en natif. Mais franchement, pour regarder une série sur Netflix ou Amazon Prime Video, vous serez aux anges. D’autant que, comme expliqué un peu plus tôt, vous pouvez soit écouter avec un casque, soit avec les haut-parleurs stéréo de chaque côté de l’écran et profiter en plus des vibrations pour vous faire entrer dans le film (si vous tenez le téléphone à la main). Etant impossible pour des histoires de droit de faire des captures d’écran de vidéo, nous ne pouvons que vous confirmer le plaisir visuel et auditif que nous avons eu !

Autant dire que le surf sur internet, gérer plusieurs applications en même temps ou jongler entre de multifenêtre ne lui posera aucun problème.

Caractéristiques vidéo

  • Processeur : Plateforme mobile Qualcomm® Snapdragon™ 865 5G
  • Haute-résolution vidéo : oui. Ecran FHD+ HRD OLED 2520 x 1080p
  • Fréquence : Fréquence d’actualisation de 120 Hz, réduction du flou cinétique jusqu’à 240 Hz, fréquence de numérisation tactile de 240 Hz, DCI-P3 100 % (une gamme de couleurs bien plus vaste), ITU-R BT.2020 (REC.2020) (pour l’Ultra HD), illuminant D65 (réglage de base en blanc froid), dégradé tonal de 10 bits (en lien avec le HDR pour des couleurs plus différentiables), processeur X1™ pour mobile (processeur pour UHD).
  • Formats d’images pris en charge : JPEG, GIF, PNG, BMP, WebP, WBMP, HEIF, DNG, CR2, NEF, NRW, ARW, RW2, ORF, RAF, PEF, SRW
  • Formats vidéo pris en charge : Vidéo H.263, H.264, H.265, MPEG-4, AV1, VP8, VP9

Sony Xperia 5 II : photo et capture vidéo

Ce sont souvent les captures de photos et de vidéos qui pèchent avec les smartphones. Soit à cause de problèmes de netteté, de couleurs, de bruits en luminosité un peu faible ou de définition… Sony a essayé de mettre toutes les chances de son côté avec le Xperia 5 II. Est-ce que la mission est réussie ?

Tout d’abord, la marque a pris le parti d’insérer 3 focales ou triples capteurs, chacun de 12 MPx :

  • Premier : Focale grand angle de 24 mm, angle de 82° et ouverture F1,7.
  • Deuxième : Focale de 70 mm, angle de 34° et ouverture F2,4.
  • Troisième : Focale ultra grand angle de 16mm, angle de 124° et ouverture F2.2

Tous sont dotés de capteurs maison Exmor RS pour mobile. Ce sont ces capteurs qui vont permettre un certain nombre des caractéristiques du Xperia 5 II que nous verrons tout à l’heure. Les optiques ont été créées avec la marque haut de gamme ZEISS. Vous pourrez compter sur 3 zooms optiques et 3 zooms numériques (les 3 focales). Le HDR est également pris en compte, mais cela fait maintenant parti de la normalité.

Tout ça, c’est bien joli, mais est-ce que les photos sont belles ? La réponse est oui, mais n’est pas si simple ni si franche. Dans des conditions optimales, vous aurez des photos très nettes et avec des couleurs équilibrées et bien restituées. Mais il peut être observé une tendance à avoir des couleurs un peu froides, même si le mode HDR peut gérer cela. Vous aurez malgré tout des couleurs assez proches de la réalité, pas trop exacerbées. Avec l’ultra grand angle, on peut observer une très légère déformation mais loin d’être du fish-eye.

Photo en basse lumièreCependant, vous pourrez atteindre quelques limites en luminosité un peu basse ou en étant proche de votre sujet : problème de mise au point, flou… Heureusement, il y a des outils pour vous aider. Tout d’abord, l’autofocus va remplir son rôle sans trop de soucis mais va rencontrer des difficultés avec les luminosités basses. A noter malgré tout un type d’AF intéressant qui va suivre les sujets par rapport aux mouvements des yeux des humains et des animaux et ainsi vous permettre des photos nettes même en cas de mouvements (dans les conditions optimales). Vous avez aussi la possibilité de prendre des rafales de 20 photos par seconde à 12 MPx.

Pour gérer la faible luminosité, le Sony n’a pas de mode nuit à part entière mais il est possible, avec le bout du doigt, de venir augmenter la luminosité et la chaleur de la photo avant le déclenchement. Même si vous n’aurez pas phénomène de bruit (des petits points rouges, bleus…, hormis si vous zoomez au maximum en pénombre) sur votre cliché, vous perdrez un peu en netteté. Il est donc nécessaire de le prendre en main et de faire de nombreux essais pour le dompter.

Si vous êtes adaptes des selfies, pas de problème, vous avez en façade un objectif et un capteur de 8 MPx, 84° et f.2. Et cela sans oublier un mode dédié aux selfies (déclenchement par sourire ou détection de la main), un mode panoramique mais aussi des filtres divers.

Mais ce qui va faire la différence, c’est le mode Photo Pro développé par Sony, basé sur la technologie de leurs appareils photo numériques de la gamme Alpha. D’ailleurs, la fonction de prise d’images du Xperia a été co-développée avec les ingénieurs de la gamme. L’application Photo Pro est vraiment un outil puissant pour ceux qui veulent se faire plaisir, même si elle n’est pas simple d’accès. Une fois bien appréhendée, les personnes aimant s’amuser lors des prises de vues vont être aux anges. En effet, vous y retrouver les mêmes réglages que ceux des appareils photos hybrides de la marque.

« C’est une application très puissante vous permettant de faire de magnifiques photos ! » Les Alexiens

Vous pourrez venir choisir :

  • Le mode : auto, P (programme), S (vitesse), M (manuel), MR (rappel de mémoire, mode dédié au 5 II),
  • L’optique : 16, 24 et 70 mm
  • L’auto-focus « automatique » ou « manuel »,
  • Verrouillage de l’exposition, la luminosité, les ISO
  • Les prises de vue en continu, le retardateur,
  • Mise au point au centre ou en grand angle, le mode de mesure de la luminosité (multi point, centre, sport…),
  • Le type d’ambiances (nuageux, auto, lumière du jour, ombre, lumière artificielle…),
  • AF sur les visages et animaux,
  • Le format (4:3, 16:9, 1:1 ou 3:2, allant de 9 à 12 MP)…

Paramétrable à l’envi sur la façon de zoomer, les étalonnages… C’est une application très puissante vous permettant de faire de magnifiques photos !

Le mode photo standard du Sony Xperia 5 II va donc s’adapter à la fois aux personnes voulant des prises de vues rapides, des photos à la volée, des selfies, etc… Mais aussi aux utilisateurs plus exigeants, voulant la photo parfaite, la mieux exposée et désireux de tout gérer grâce au mode Photo Pro.

Et il en est de même pour la partie vidéo. Vous aurez accès à la prise de vidéo « standard » à partir de la fonction photos, comme tous les smartphones, mais aussi avec l’application Cinema Pro pour ceux voulant aller plus loin.

Avec la fonction de base, vous pourrez malgré tout vous faire plaisir avec des vidéos où vous pourrez venir régler la luminosité, gérer l’auto-focus ou le faire en manuel… Le fonctionnement reste le même que pour la fonction photo. Vous avez en effet accès aux 3 objectifs et à leur zoom dédiés. Mais vous pouvez aussi venir prendre des vidéos au ralenti (120 ips). On retrouve malgré tout les mêmes petits défauts que pour l’appareils : image légèrement froide, mise au point un peu plus fastidieuse dans la pénombre… Mais là encore, Sony a sa botte secrète.

Si vous voulez jouer les David Lynch ou les Stanley Kubrick, Sony a développé Cinema Pro. Ce logiciel a été mis au point avec les ingénieurs de la branche Sony Digital, spécialisée dans les caméras de cinéma. La promesse annoncée de la marque est de faire de votre smartphone une vraie caméra, vous permettant si vous le souhaitez de filmer comme un pro, voire de faire un court  ou long-métrage.

Vous avez en effet accès à un nombre de paramétrages assez intéressants :

  • Maitrise des focus : auto-focus ou manuel
  • Maitrise des ambiances et teintes lumineuses avec le mode Look
  • Jouer sur la vitesse d’obturation et les ISO pour l’exposition
  • Gérer la balance des blancs
  • Définir le nombre d’images par secondes (IPS) : 24, 25, 30, 60 et 120
  • Résolution : prise en charge de la 4K à 120 IPS
  • Choix de la HDR, du format (21 :9, …)…

Tout comme pour la photo, Sony a pensé à la fois aux personnes faisant des vidéos de façon impulsive, de façon simple et celles souhaitant se faire plaisir, limite pro. Est-ce que ce type d’appareil s’adresse à cette catégorie d’utilisateur, nous ne le pensons pas, ou du moins pas en technologie principale. Il s’adresse avant tout aux amateurs éclairés, à ceux voulant aller plus loin aussi bien en photo qu’en vidéo.

Caractéristiques photo

  • Fonctions : Qualité des objectifs ZEISS , revêtement ZEISS T*,
  • Focus : AF/AE jusqu’à 20 IPS, Jusqu’à 60 calculs AF/AE en continu par seconde, AF en temps réel sur les yeux des humains comme des animaux,
  • Capteurs : capteur double photodiode, RVB-IR, stabilisation optique OIS
  • Autres : flash photo, éclairage, technologie HDR (grande gamme dynamique)
  • Zooms : zoom optique x3 (équivalent à un objectif 70 mm), zoom numérique x3 (objectifs 16, 24 et 70 mm),
  • Formats des photos : JPEG, RAW (seulement sur Photo pro)

Caractéristiques vidéo

  • Fonctions :
    • Enregistrement vidéo en 4K HDR à 24, 25, 30, 60 et au ralenti à 120 IPS,
    • OIS/EIS pour les vidéos,
    • SteadyShot™ optique (stabilisation hybride OIS/EIS pour les vidéos)
    • SteadyShot™ avec mode actif intelligent (stabilisation sur 5 axes),
    • Filtre intelligent anti-vent
  • Formats des vidéos : MP4 (H.264, H.265)

Pour vous faire une idée plus concrète du Xperia 5 II, jetez un œil à notre vidéo. Abonnez vous à notre chaîne, ça fait toujours plaisir !

Sony Xperia 5 II - Téléphone portable | Design compact | Écran 21:9 CinemaWide™ | Eye AF en temps réel - Noir
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En conclusion, le Sony Xperia 5 II nous a à la fois fait rêver et en même temps frustré. Nous avons été conquis car c’est une vraie bête de course et ses spécifications sont dans le top de ce qu’il possible en ce moment : 128 Go de mémoire, 8 Go de RAM, micro SD jusqu’à 1 To, Snapdragon™ 865 5G, prise en charge de la 5G et du Wi-Fi 6, de la 4K, une fréquence de 120 Hz… Il est dédié au gaming, à la lecture vidéo, mais également à l’écoute musicale avec sa haute résolution audio avec ou sans fil. Les photographes et vidéastes se feront plaisir avec les fonctions de base, mais également avec les versions pros qui apportent une vraie valeur ajoutée. En revanche, nous avons été un peu plus mitigés sur le choix de mettre quatre boutons sur la seule tranche droite, dont un bouton assistant connecté non paramétrable et un autre dédié à la prise de photo qui est très mal placé. Il est malgré tout difficile à prendre en main avant de faire de belle de photos, mais une fois cela fait, c’est un vrai plaisir. Pour 899€, c’est un vrai haut de gamme qui se veut à la fois élitiste et néophyte, un compromis entre les deux qui va en ravir plus d’un.

Sony Xperia 5 II Téléphone portable | Design compact | Écran 21:9 CinemaWide™ | Eye AF en temps réel

899€
9

Design et surcouche

8.0/10

Gaming

10.0/10

Lecture audio et vidéo

10.0/10

Photo / Vidéo

8.0/10

Qualité / Prix

9.0/10

Les plus

  • Une bête de course
  • Son Hi-Res
  • 4K, 120 Hz...
  • Design élégant
  • Puissance : fluidité d'utilisation

Les moins

  • Des boutons mal pensés
  • Surcouche Android 10 un peu chiche
  • Applications vidéo et photo un peu difficiles à prendre en main

 

Jean-Christophe
Ai-je choisi Alexa ou m'a-t-elle choisi ? Disons qu’en tant que bêta testeur, c’est un peu les deux ! Et je ne regrette pas d’avoir rencontré notre assistante préférée ni cette aventure entreprise avec Alexien Modo. Technophile, autodidacte et aimant la vulgarisation, je cherche à rendre facile d’accès notre passion commune !